dimanche 31 août 2014

Roberto Bravo en concierto... el dia de su compleano!

Teatro Municipal de Chillan - Augusto 25 de 2014 - 23h

Je sais que l'on se laisse parfois plus emporter par un morceau en fermant les yeux (comme le faisait mi tio Carlos assis à mes côtés au premier rang) mais je ne pouvais pour ma part pas décrocher le regard du crâne garnis de cheveux très blancs qui dépassait au-dessus du piano à queue. L'instrument aussi, attirait le regard. Noir, très grand, lustré et éclairé de manière telle que des
spectres verticales de lumière bleutée s'y réfléchissent... et que son ombre soit projetée sous différents ongles sur la grande toile blanche de l'arrière plan. Et ces mains. Ces mains qui se détachaient elles aussi du reste, créant presque un cadre inquiétant lorsqu'elles se mettaient à jouer furieusement... pour l'instant d'après mieux frôler presque intimement les touches noires & blanches. On était enfin même suffisamment bien placé pour voir précisément les cordes aiguës (en acier) croiser les cordes graves (en cuivre) réfléchies sur le miroir inférieur du couvercle, et discerner laquelle vibrait.
Entre deux morceaux: Bach et Liszt, Marcello et Leng, Villalebos ou Ginasterra, le maestro Roberto Bravo s'épongeait le visage, se prenait la tête dans les mains ou lisait ce qui semblait être un poème (bordeeeel c'est dans ces moments que j'aimerais mieux piger l'espagnol!). Enfin, celui pour qui le tapis rouge avait été déroulé, prenait le temps de s'incliner très droit et de saluer longuement le public.

Bon, je vais arrêter de faire genre la meuf inspirée... la seule et unique fois que j'ai touché un piano remonte à l'année dernière, où ma copine Dorianne avait tenté sans succès de m'apprendre à jouer une chanson de Mister You... avec les orteils à 3h du matin! sisi! Je suis encore moins mélomane, le dernier concert auquel je suis allée était celui de Miley Cyrus à Lyon en mai (pas le même style donc)et j'ai toujours fini dernière les rares fois où j'ai joué à Guitar Heroes. Et même si il est certain que je n'ai pas pu apprécié à sa juste valeur la musique de Roberto Bravo car je n'ai aucun repère de la difficulté requise.... j'ai passé une très bonne soirée avec Marley & mi tios, et je suis très heureuse d'avoir vu "el mas famoso pianista del Chile" comme le nomme mama Pochy.



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